METTRE EN SCENE
Lumière, son, décors
LA LUMIERE
Avant d'être technique la lumière est "scénographique". Une lumière est avant tout une lecture du texte, elle ne met pas le comédien en valeur, elle met le texte en lumière. Elle peut ne pas être belle, être froide et grise, si la scénographie s'y prête. Elle peut être, sublime, voire esthétique mais alors le texte, le jeu, la mise en scène doivent être supérieure. La lumière est un comédien de plus qui fait le même travail sur le personnage, sur le texte, sur la dramaturgie.
Extrait du site : Théatrons
LE SON
La sonorisation d'une scène peut-être extrêmement utile (voire même indispensable) dans les cas suivants :
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L'accoustique de la salle est réputée mauvaise et étouffe les voix,
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La pièce comporte des scènes qui doivent se jouer en chuchotant.
Elle peut également être indispensable dans le cas d'utilisation de bruitages (sonnerie de téléphone, bruits de voiture, de radio ou de télévision, etc.)
LES DECORS
Les "Cinq cubes" se sont fait une spécialité de jouer avec des décors minimalistes. Mais certains spectacles exigent, pour mieux "emmener" les spectateurs dans un univers spécifique, de construire et mettre en place :
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un décor qui figure le lieu tel qu'il existe dans la réalité (exemple: un salon) ;
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le décor "par allusions " , moins réaliste que le premier, qui situe l'action au moyen simplement de quelques indications (pancarte…)
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le décor symbolique qui crée un espace imaginaire, à partir des jeux de volumes et de matière (plan incliné, disposition de tentures… cubes ).
. Il apparait, dans ce cas, indispensable que la troupe amateur dispose d'une équipe de bénévoles spécifiquement investis sur ce chantier.
LES COSTUMES
Le choix du costume revêt une signification primordiale et peut s'orienter dans plusieurs directions, parfois mêlées :
• le costume réaliste (celui que le personnage porterait dans la vie courante ou celui d'un personnage historique) qui fixe immédiatement le statut social du personnage ;
• le costume typique (reconnu par tradition comme le costume d'Arlequin) ;
• le costume symbolique (qui souligne un caractère ou un thème par quelques traits précis ; par exemple, le ventre proéminent symbole de la gourmandise, etc.) ;
• le costume à contre-emploi (le roi habillé en enfant, signe de son caractère infantile) ;
• le « refus » du costume (le costume, semblable pour tous les personnages, ne donne aucune indication sur leurs rôles respectifs, seul le jeu compte).
Extrait de : https://www.espacefrancais.com/linterpretation-et-la-mise-en-scene/